Circulaire n°12: MANIF 3/3 – constats

Entre 5 000 et 10000 selon qui compte . . .
En tout cas, la place Vauban était pleine à craquer  !!

Cette manifestation du 3 mars fut un plaisir d’agir :
nous ne sommes pas restés comme le voulait la préfecture, figés sur la place Vauban.
Nous sommes allés, à travers les cordons de CRS et après avoir ôté les grillages des pelouses, jusque devant le ministère de la santé

Il y a eu des lacrymogènes contre des étudiants montés sur les capots des camions de police, et quelques manifestants plus âgés embarqués dans des fourgons lors du départ des étudiants vers les champs Élysées . . .

Un exemple de retour médiatique pas si négatif que ça :

France Bleu

La Meurthe et Moselle s’est mobilisée, présente à la manifestation à un tiers de ses effectifs  . . .
Un grand MERCI à celles et ceux qui se sont déplacés et ont passé un vendredi de leur vie professionnelle à défendre leurs intérêts et ceux de leurs patients : contre une politique électoraliste de baisse de revenus et pour une politique économiquement réaliste de baisse du reste à charge.

Les étudiants n’ont pas cessé leur grève et ne prennent strictement que les urgences réelles à la faculté.
Ils ont une sérieuse envie de pouvoir travailler autrement que sous la tutelle d’un Etat trop contraignant.

Le règlement arbitral  arbitraire  va arriver au JORF, n’en doutons pas et préparons nous à souffrir.

En effet, si nous ne pouvions syndicalement pas signer la mort à court terme de la profession, l’arbitre étatique risque fort de le faire et ce pour 5 années.

La convention actuelle est valide jusqu’en 2021. Mais c’est 2 ans après l’entrée en vigueur du règlement arbitral qu’il faudra renégocier, a priori en 2019/2020 donc, mais le règlement arbitral s’appliquerait jusqu’en 2022.
Si le recours conjoint de la CNSD et de la FSDL n’amenait pas le Conseil d’Etat à annuler ce règlement arbitral, nous aurions donc à le subir jusqu’en 2022.

Il nous faudra trouver, dans ce cas où l’arbitral perdure, de quoi nuire au système exceptionnel instauré ainsi de force, nuire à la sécurité sociale et aux mutuelles, sans nuire outre mesure aux patients et à l’équilibre économique de nos structures.

Pour nuire de cette façon, il nous faudra forcément souffrir, et bien plus qu’une journée de manifestation à Paris où la profession aurait dû être à plus de 50% si les réseaux sociaux reflétaient la réalité.
Si 14 % des 36 000 libéraux étaient place Vauban vendredi, c’est le bout du monde selon moi . . . Lassitude ? Bulle dorée ? Les deux ? Autre ? Cette mobilisation record jette en tout cas un sérieux doute sur les actions futures qui vont pourtant être plus que nécessaires.

Si nous n’agissons pas contre cet arbitraire arbitral, de nombreux cabinets dentaires fermeront à cause de lui dans quelques années, après une période de licenciements, le temps que le système d’encadrement tarifaire total aie produit tous ses effets délétères sur toute la filière économique dentaire.

À très bientôt pour des nouvelles et quelques explications sur le règlement arbitral . . .