LE TROC EN TOC DE CASTANER 

Le dentaire au secours de la CSG

Le porte-parole du gouvernement a-t-il buggé ?

Au cours d’une interview, il a affirmé que pour les retraités, la hausse de la CSG serait compensée par la baisse des coûts de l’audioprothèse et des soins dentaires, en particulier les couronnes dentaires facturées, selon lui, « 1500€ » !

La seule mesure pour les salaires promise par Emmanuel Macron durant sa campagne, prévue au 1er janvier 2018, est une baisse des cotisations sociales couplée à une hausse de la CSG. Une politique de libéralisation de l’économie justifiée par transitivité. Pour ceux qui l’ont oublié, une relation transitive est une relation binaire pour laquelle une suite d’objets reliés consécutivement aboutit à une relation entre le premier et le dernier élément.

La baisse des charges sociales doit permettre une augmentation du salaire net et redonner un peu de pouvoir d’achat aux salariés. Bonne idée, mais c’est un manque à gagner pour les organismes sociaux en déficit.

Les brillants technocrates ont donc pensé à une compensation par un impôt – la CSG –, qui doit augmenter de 1,7 % pour maintenir l’équilibre. Sauf que l’assiette de cet impôt dépasse la population salariée !

Résultat, tous devront payer les charges sociales des salaires, même les retraités.
Pour ne pas pénaliser ces derniers, on va supprimer la taxe d’habitation pour les moins fortunés d’entre eux. Mais ceux qui ont une retraite moyenne ou supérieure n’ont pas cet avantage et restent concernés par la mesure. Eh bien la solution est tout trouvée ! Pour le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, il faut faire des économies sur les soins dentaires, notamment en baissant le prix des couronnes dentaires dont les retraités ont souvent besoin.

Ainsi, en résumé, la pensée du gouvernement suit le raisonnement mathématique :

  • « Baisse des charges sociales » compensée par « l’augmentation de la CSG »
  • « Augmentation de la CSG » compensée par « la baisse de la taxe d’habitation »
  • « Non-baisse de la taxe d’habitation » compensée par « la baisse du prix de couronnes dentaires »

Par transitivité, on comprend donc que la baisse des charges sociales est compensée par la baisse du prix des couronnes dentaires. CQFD !

Malheureusement, les chirurgiens-dentistes sont en bout de chaîne et personne ne viendra compenser leurs pertes. Si ce projet machiavélique devait voir le jour, nous devrions baisser nos honoraires pour payer une partie de la baisse des charges sociales des salariés. En ne revalorisant pas nos actes, les précédents gouvernements nous ont oubliés. Le règlement arbitral va asphyxier nombre de cabinets. Le nouveau gouvernement semble prévoir encore mieux : un laminage en marche de la profession.

La CNSD fera tout pour que ce raisonnement délirant ne voie jamais le jour.

 

Confédération nationale des syndicats dentaires – Actualité, Infos pratiques, Services

Agnès Buzyn dévoile sa “feuille de route”

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a remis à Édouard Philippe la « feuille de route » de son ministère. Elle confirme plusieurs des promesses de campagne d’Emmanuel Macron.

L’Ondam sera bien fixé à 2,3% sur les 5 prochaines années (après 2,1% pour 2017).La nécessité d’adopter, d’ici la fin de l’automne, la nouvelle « stratégie nationale de santé » prévue par la loi de santé, aura pour thème prioritaire la prévention.Le « zéro reste à charge » sur l’optique, les prothèses dentaires et auditives, autre promesse de campagne d’Emmanuel Macron, est également prévu d’ici 2022. Mais pour y arriver, Agnès Buzyn avance la définition d’un panier de soins indispensables à tarifs opposables, avec des plafonds et une redéfinition du partage AMO/AMC. La ministre ajoute qu’elle souhaite entretenir « un dialogue constant et constructif avec l’ensemble des acteurs du système de santé ».Elle compte s’attaquer aux dépassements d’honoraires par le biais « combiné des contrats responsables et des négociations conventionnelles ». Mais pas de précisions sur les trois offres types, malgré un renforcement de la lisibilité des contrats.Enfin, le tiers-payant reste à l’ordre du jour mais devient « généralisable » et non plus « généralisé ». Concernant le reste à charge zéro, la CNSD avait expliqué au conseiller de la ministre Jacques-Olivier Dauberton, le 9 juin, la complexité et le coût très important d’un reste à charge zéro intégral. Au vu de sa feuille de route, le message est donc visiblement passé.

Source : Agnès Buzyn dévoile sa “feuille de route”

Les dentistes ont la rage

Les dentistes multiplient les actions pour tenter de sensibiliser le grand public sur la situation des professions dentaires. Pas facile quand on est l’une des incarnations du privilège social.

Le Dr Laurent Arrigo, dentiste à Marange-Silvange,
avoue être parfois gagné par une lassitude professionnelle.

« Je suis accablé par l’image véhiculée par les médias sur notre profession. Parfois, quand j’arrive le matin à mon cabinet, je me dis que j’aurais peut-être dû faire un autre métier. » Le Dr Laurent Arrigo, dentiste libéral installé à Marange-Silvange, petite commune de Moselle, ni riche ni pauvre, avoue sa lassitude parfois.

Le dentiste qui terrorise les enfants avec sa roulette et qui pratique des prix exorbitants, dévalisant à lui seul les caisses de la Sécurité sociale : l’image a la vie dure. « J’ai vu un reportage sur un collègue qui propose des prothèses à 1 500 euros… Peut-être que cela existe, mais ce n’est pas mon cas, ni celui de tous les dentistes que je connais », poursuit Laurent Arrigo, qui facture la couronne en céramique à 550 euros, ce qui est le prix moyen pratiqué en Lorraine.

Les dentistes, et avant eux, les étudiants en dentaire, expriment leur colère face à une adversité tous azimuts. « C’est la crise la plus grave que le dentaire ait jamais connue », soupire un autre praticien. De nouveaux tarifs seront pratiqués en janvier 2018. Les dépenses ne devront pas excéder 6,8 milliards et le prix des prothèses sera plafonné. Les tarifs pratiqués par la majorité de 1 480 dentistes lorrains ne sont pas éloignés du prix maximum autorisé, qui tournera autour de 550 euros. « Mais on sait bien qu’un plafond est créé pour être baissé et si on arrive un jour, comme je le pense, au tarif CMU (couverture maladie universelle) de 420 euros, on ne pourra plus travailler avec les prothésistes de la région. Il faudra se fournir en Chine », analyse un dentiste installé dans la banlieue de Nancy. Cette perspective est le cauchemar des 120 laboratoires de prothèses de Lorraine, qui emploient 480 salariés.

Le spectre des soins low-cost

Pour peser, la filière dentaire s’est organisée par département, avec l’assentiment des syndicats professionnels. Certains, comme les praticiens vosgiens, ont respecté le mot d’ordre de grève national la semaine dernière. Les autres ont préféré attendre. Mardi dernier, une délégation de dentistes, de prothésistes et de fournisseurs était reçue à la préfecture des Vosges. Aujourd’hui, à 18h, la même rencontre se tient à Metz avec le préfet de Moselle. La Meurthe-et-Moselle, partie plus tardivement, en fera de même à la rentrée.

Le spectre des soins low-cost est agité par les libéraux.
Un cabinet dentaire Dentylis a ouvert en mai dernier à Fameck. Six dentistes salariés reçoivent les patients.
Cette formule, qui permet des prix plus bas, est encore marginale en Lorraine. « Ce sera une tendance lourde et ce sera la fin des petits cabinets dentaires », pronostique le Dr Laurent Arrigo.
Ce dernier se refuse à juger la qualité des soins dispensés mais note que « ces centres ne travailleront pas avec des laboratoires de prothèses de proximité, mais ils chercheront toujours à minimiser le prix d’achat pour augmenter la rentabilité ».
L’investisseur est en effet rarement philanthrope.

« Parfois, quand j’arrive le matin à mon cabinet, je me dis que j’aurais peut-être dû faire un autre métier. »

Source : Les dentistes ont la rage

Le point sur le “réseau de soins CNSD” selon la FSDL

Une lettre d’excuse de HFP vient d’arriver à la CNSD ;

“les patients de tous les chirurgiens-dentistes sont tous pris en charge de la même façon dans le respect du protocole”

le directeur de HFP a aussi écrit à la FSDL;

nous laissons le soin à ses cadres de vous informer de la teneur de ce courrier  …

Circulaire mail n°18 – REMPLACEMENTS ETUDIANTS et actualités professionnelles

REMPLACEMENTS ETUDIANTS
Attention  !
L’URSSAF, à l’occasion d’un contrôle, commence à requalifier le contrat libéral étudiant (généralement de remplacement) non inscrit au tableau de l’Ordre en contrat salarié, avec comme conséquence le paiement des charges sociales avec des pénalités de retard.
L’ordre national (ONCD) commet une faute juridique, depuis toujours, en mettant à disposition ce contrat libéral étudiant sur son site. Il est légalement strictement impossible qu’un praticien non inscrit au tableau ordinal puisse exercer de manière libérale.  Les ordres départementaux (CDO) ne devraient pas valider ces contrats libéraux de remplacement présentés par le confrère titulaire qui désire se faire remplacer mais sont en porte à faux avec l’origine nationale ordinale du contrat.
Nous conseillons deux syndiqués pour 2 requalifications URSSAF en Meurthe et Moselle sur l’année 2015. Si l’URSSAF poursuit son contrôle, la requalification sur 2016 est pour eux imparable : aucune défense juridique n’est possible !
Votre syndicat vous alerte donc, car si vous désirez vous faire remplacer par un étudiant non inscrit au tableau ordinal, il y a deux contrats :

  • salariat seul réglementaire avec les charges sociales à payer par vous même
  • libéral requalifiable pour lequel vous devrez prévoir et provisionner les charges sociales et leurs pénalités qui pourront être réclamée par l’URSSAF

La carte électronique CPF (Carte CPS de Professionnel en Formation) est annoncée par l’ONCD pour juillet chez nous en dentaire – nous en doutons un peu . . . En tout cas, c’est seulement lorsqu’elle sera effective pour l’étudiant, cette CPF, qu’un contrat libéral sera possible, car l’inscription au tableau avec RPPS étudiant est prévue pour permettre son utilisation.

FSDL : MANIPULATION MEDIATIQUE
Alors que nous sommes en train d’œuvrer juridiquement et politiquement contre le règlement arbitral, la troisième partie de cette contestation ayant lieu à la rentrée, la FSDL dans son combat de diffamation contre la CNSD continue sa propagande et sa manipulation sur les réseaux sociaux.
Une patiente d’un cadre de la FSDL a reçu à la suite d’un dépôt d’un devis dentaire, une réponse de sa complémentaire HFP : harmonie fonction publique. Ce courrier lui annonce “qu’aucune prise en charge n’est possible avec un dentiste non conventionné CNSD ”.
Ce courrier est évidemment une bourde monumentale du gestionnaire en charge de la réponse. Les prestataires de gestion sont nouveaux à HFP, ils ont changé récemment. Une grosse erreur : qui n’en fait pas !
Comme la CNSD a un protocole avec ce groupement de mutuelles, le praticien en profite pour transformer cette erreur en une accusation de la CNSD en envoyant un post sur les réseaux sociaux accusant que la CNSD est source de détournement de patients, de publicité illégale, d’accord fallacieux . . .  Le Président FSDL Patrick SOLERA adresse à la CNSD le lendemain un mail dictant littéralement ses exigences pour qu’il ne porte pas plainte. Bref, un délire total. Méthode classique et habituelle pour ce syndicat qui surfe sur le mécontentement.
Pour rappel, le protocole HPF-CNSD est proche du protocole MFP-CNSD, mais il est signé à part et reconduit chaque année en intégrant les évolutions du protocole MFP-CNSD.
Autre précision : HFP n’est pas Harmonie mutualité, ce sont deux entités différentes. La CNSD n’a aucun protocole avec Harmonie mutualité.
Nous avons contacté HFP pour l’informer de ce dysfonctionnement, nous attendons les conclusions de son enquête interne et les solutions qu’elle doit apporter pour éviter que cette erreur ne se reproduise.
Briser des partenariats alors que nous aurons besoin de soutiens dans les mois à venir, céder au chantage sous prétexte que les réseaux sociaux s’enflamment, ce n’est pas pensable. D’autant que la FSDL n’a eu de cesse d’avancer comme référence les niveaux des plafonds du protocole MFP-CNSD lors de la négociation conventionnelle  !
À titre d’exemple sur des soutiens importants, vous trouverez le message envoyé par le Directeur Général de la FNMF (PJ1) en soutien à la communication CNSD sur les dérives des praticiens consultants (PJ2).
Les mois à venir seront éprouvants, nous subirons beaucoup d’attaques et nous serons amenés à faire des choix engageants. Restons donc cohérents et solidaires.
Un praticien normal aurait été étonné de la réponse, nous aurait fait part de ce courrier pour avoir des explications. Nous aurions géré le problème et si les montants des prothèses proposées étaient conformes, la patiente du cadre FSDL aurait eu ses prestations.  Ce praticien FSDL a mis en avant le choix de la haine de la CNSD par rapport à l’intérêt de sa patiente.

POLITIQUE GOUVERNEMENTALE : les CHIRURGIENS-DENTISTES VICTIMES DE LA TRANSITIVITE
Visiblement le gouvernement  est dirigé par des hommes et des femmes qui n’ont pas dormi près du poêle en cours de mathématiques à l’école. La seule mesure pour les salaires promise par Emmanuel Macron durant sa campagne, prévue au 1er janvier 2018, est une baisse des cotisations sociales couplée à une hausse de la CSG. La transitivité est mise en œuvre pour justifier la politique de  libéralisation de l’économie.
Pour ceux qui ont oublié, une relation transitive est une relation binaire pour laquelle une suite d’objets reliés consécutivement aboutit à une relation entre le premier et le dernier.
La baisse des charges sociales doit permettre une augmentation du salaire net et redonner un peu de pouvoir d’achat aux salariés.
Bonne idée si ce n’est pas lui qui doit payer, et c’est du manque à gagner pour les organismes sociaux en déficit.
Les brillants technocrates ont donc pensé à  une compensation par un impôt, la CSG, qui doit augmenter de 1,7% pour équilibrer.  Sauf que l’assiette de cet impôt est plus grande. D’autres vont payer les charges sociales des salaires, dont les retraités.
Pour ne pas pénaliser les retraités on va supprimer la taxe d’habitation pour les moins fortunés. Mais ceux qui ont une retraite moyenne et confortable n’ont pas cet avantage et restent impactés.
Et bien, la solution pour compenser cet impact, selon le porte-parole du Gouvernement Christophe CASTANER, ça va être de baisser le prix  des couronnes dentaires, car à cet âge de la vie on a besoin de soins et de faire des économies en se soignant.
Si on résume la pensée du gouvernement :

    • Baisse des charges sociales ==> Compensation par augmentation de la CSG
    • Augmentation de la CSG ==> Compensation par la baisse majoritaire de la taxe d’habitation sauf une minorité
    • Minorité sans baisse de la taxe d’habitation ==> Compensation par la baisse du prix  des couronnes dentaires

Donc par transitivité :
Baisse charges sociales ==> baisse du prix  des couronnes dentaires

Dommage qu’il n’y a pas de suite et que nous soyons en bout de chaine.
Le raisonnement d’Emmanuel Macron est que la protection sociale pèse trop sur les revenus issus du travail. Pour la profession cela va être encore davantage le cas  !
Si ce projet machiavélique voit le jour, les chirurgiens-dentistes vont payer par la baisse de leurs honoraires une partie de la baisse des charges sociales sur les salaires.
Déjà que les gouvernements successifs nous ont oubliés dans la revalorisation des actes, que le règlement arbitral va dans un premier temps asphyxier un bon nombre de cabinets, il faut encore que le nouveau gouvernement prévoie encore mieux  !
Pour être en marche, le laminage de la profession est en marche  !
Nous allons tout faire à la CNSD pour que ce raisonnement délirant ne voie pas le jour  !
Toujours de même, à cause de cette transitivité, Christophe CASTANER a joué l’inflation verbale en matière de “prix ” de couronnes dentaires et s’est enlisé, lors d’une interview sur RMC/BFM, dans une démonstration sur l’impact d’une hausse de la CSG pour les retraités en marge d’une baisse des coûts de l’audioprothèse, des soins dentaires et en particulier de la couronne dentaire qui serait aujourd’hui à 1 500 €  !!!
Nouvelle provocation politique à la profession  !!!
Un communiqué de presse (CP) CNSD a dénoncé cette ineptie provocatrice (PJ3)

Un beau coup médiatique des CCDeLi asyndicaux :
Grève des dentistes en France la semaine dernière  !
En Meurthe et Moselle le CCDeLi n’était pas prêt et n’a pas pu relayer ce mouvement, qui a par exemple bien pris en Bretagne
Ça ne peut pas faire de mal de montrer que la profession est toujours en colère  !
En attendant bien entendu les vrais résultats des vraies actions : les recours constitutionnels contre le RA, financés par les cotisations syndicales  !
La CNSD a déposé les siens fin mai ; résultats attendus pour octobre au mieux

Bien cordialement et bonne vacances à toutes et tous  !!!
Marc Aymé

FSDL : MANIPULATION MÉDIATIQUE ANTI-CNSD !

La FSDL dans son combat de diffamation contre la CNSD continue sa propagande et sa manipulation sur les réseaux sociaux !

Pourquoi ?:
Une patiente d’un cadre de la FSDL a reçu à la suite d’un dépôt d’un devis dentaire, une réponse de sa complémentaire HFP : harmonie fonction publique. Ce courrier lui annonce “qu’aucune prise en charge n’est possible avec un dentiste non conventionné CNSD ”. 
Ce courrier est évidemment une bourde monumentale du gestionnaire HFP en charge de la réponse.

La CNSD a évidemment immédiatement réagi et envoyé un courrier au Président de cette mutuelle que vous trouverez ci-joint.


es pratiques abusives des complémentaires santé en matière de renseignements médicaux . liens.

Malheureusement, la FSDL n’a rien trouvé de mieux que d’attaquer la CNSD sur le terrain des protocoles sans aucune demande de renseignements au préalable… L’éditorial de son Président, Patrick SOLERA, mis en ligne le 13 juin, est sans ambiguïté en s’intitulant « La CNSD, un réseau de soins ? ».

         http://www.fsdl.fr/edito/la-cnsd-un-reseau-de-soins/

Alors que nous sommes en train d’œuvrer juridiquement et politiquement contre le règlement arbitral, la troisième partie de cette contestation ayant lieu à la rentrée.  Ces actions FSDL sont regrettablement inappropriées et clivantes pour notre combat et notre profession.  La FSDL se trompe encore une fois de cible !

Circulaire mail n°17 – REUNION

ATTENTION à l’action CMU-C prévue par la CNSD :

CONFUSIONS de DATES  !!!

Dans le planning CNSD d’actions, on lit d’appliquer les tarifs CMUC du RA à partir du premier mai.
Or comme je vous l’ai précisé dans la dernière circulaire, la parution au Journal Officiel (JO) du 25/04/2017 de l’arrêté relatif à la CMUC ( AFSS1709691A) ne  fixe qu’au  
01/10/2017  la mise en œuvre des nouveaux tarifs CMUC définis dans le règlement arbitral.
Donc pas avant octobre  !!
Si le logiciel dentaire bloque les tarifications CMUC forfaitaires, un devis établi à des honoraires supérieurs entraînerait des poursuites possibles contre lesquelles nous ne pourrons rien  !!!!!
ATTENTION donc à n’appliquer qu’au premier octobre cette action, car le JO a changé la donne du RA initialement publié.

REUNION à la Maison Dentaire (4ème étage 25/29 rue de Saurupt Nancy)
Mercredi 5 juillet à 20H30
Règlement Arbitral :

enjeux et actions de la CNSD
Venez mesurer la réalité du RA et le travail de la CNSD au niveau national
Peut-être parler des comités (CCDeLi) qui se veulent asyndicaux . . . leurs actions ?
TOUS sont bienvenus, syndiqués ou non

RECOURS CNSD contre le RA :

VERITABLE ACTION POUR OBTENIR SON RETRAIT

C’est parti : la CNSD a déposé le 24 mai au Conseil d’État sa requête en annulation contre le règlement arbitral.
En démontrant les nombreuses illégalités dont serait entaché ce règlement arbitral, elle demande au Juge administratif de prononcer son annulation.
À l’appui de la démonstration, elle a déposé également une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), dénonçant la manipulation de la loi par l’ex Ministre de la Santé, au mépris des garanties constitutionnelles qui protègent le dialogue social.
Parallèlement, pour renouer ce dialogue social, la CNSD demande à la nouvelle Ministre de la Santé de suspendre l’arrêté d’approbation du règlement arbitral, afin que les partenaires conventionnels puissent se retrouver, à nouveau, autour de la table des négociations et œuvrer ensemble pour une meilleure prise en charge et un meilleur accès aux soins bucco-dentaires des français.
A moins de volonté d’accélération judiciaire, les résultats sont attendus dans plus de trois mois . . . il nous faudra donc continuer à nous battre contre ce RA tant qu’il restera en vigueur  !!!

Bien cordialement
Marc Aymé