Circulaire mail n°8 la convention est morte : vive la convention !

                                              

Voté ce jour :
90 %  pour signer

Bonjour

Ça y est : nous sommes partis jusqu’en 2022 pour un changement de paradigme professionnel dentaire, imposé par un arbitraire arbitral (et l’UD va signer également)

La CNSD a “fait le job” : le compte y est et la profession est financièrement gagnante (comme à chaque signature conventionnelle il faut le rappeler et le souligner) grâce à la pugnacité de vos élus nationaux, et tout particulièrement celle (un peu la “force de l’eau” de Gaston Bachelard) de Gérard Morel, pour sortir par le haut de cet enfermement arbitraire jamais vu jusqu’à présent

Sans la CNSD nous serions restés à l’arbitral arbitraire, à une écriture étatique, à une disparition de toute défense syndicale possible, à un RAC Zéro sans compensation payé par nous seuls, et peut-être à une disparition pure et simple de toute convention à terme

Côté tarification de la moitié de notre activité (lisez “gratuité” par le RAC Zéro de Macron en plus des CMUC et ACS), légifération abitraire, on ne sait pas ce que l’avenir à plus de 5 ans nous réserve ………….
En revanche on sait que rester en règlement arbitraire aurait été suicidaire, même si les départements CNSD qui ont voté contre la signature l’ont fait pour l’honneur, et on peut les comprendre, même si c’est suicidaire

Côté protection contre le libéralisme pur et dur à la santeclair, contre la concurrence déloyale des low cost, etc., ce travail de la CNSD qui a permis la signature nous protège, et c’est également du bon travail de ce côté là, en plus du financier

Ce vote de Conseil d’Administration Confédéral Extraordinaire est presque conforme au vôtre mercredi à Nancy : unanimité des 68 présents (plus deux pouvoirs) pour signer, après deux heures d’explications par Gérard Morel
Pardon pour nos LRAR papier un peu stressants peut-être parfois, mais vous avez répondu présents et c’est l’essentiel : merci à vous

Sur Doodle vous avez été 70 à voter, dont 2 parmi les 7 qui ont voté “contre” ont après explications voté “pour” mercredi : comme quoi des explications de vive voix sont efficientes

Vous trouverez le diaporama expliqué mercredi 30 juin dernier par Gérard Morel (“le moment du choix”) sur notre site internet départemental : tout y est dit pour comprendre les enjeux de cette signature que la CNSD a sagement voté aujourd’hui : pas de fierté, mais une immense satisfaction que la CNSD aie réussi à faire ce qu’il faut pour sortir de la prison “RA”

La FSDL qui dit ne pas vouloir signer peut désormais inviter ses adhérents à se déconventionner . . . Nous lui avons évité le risque de disparition à terme de toute convention : c’eut été ballot pour de farouches adversaires de plafonds incapables d’avoir empêché le RA  !!

Rendez-vous à la rentrée pour préciser ce qui s’appliquera en janvier prochain à tous les chirurgiens-dentistes qui resteront conventionnés en 2019, car le RAC Zéro n’arrivera pas de suite . . .

Bien cordialement
Marc Aymé

Nouvelle Convention Vs Règlement Arbitral

Le couteau sous la gorge, l’heure est aujourd’hui au choix :

Résultat de recherche d'images pour "Pour ou contre"

  • Soit nous signons la nouvelle convention proposée pour ne pas dire imposée par REVEL et le gouvernement.
  • Soit nous la refusons et le règlement arbitral encore en place s’appliquera avec rapidement une sur couche de Zéro reste à charge !

Ci joint les documents  des deux textes qui doivent vous permettre de faire votre choix certes bien limité.   Il n’y aura pas d’autre alternative ….

Sachez que des nouvelles modifications de ce dernier texte de convention vont encore avoir lieu à la fin du mois.

Prothèses dentaires: trois niveaux de remboursements chez le dentiste? l’express

(Photo d'illustration)

Les soins dentaires devraient être les premiers à bénéficier du “reste à charge zéro”, un remboursement intégral pour certains actes médicaux.

Un remboursement intégral des prothèses dentaires, auditives et des lunettes par l’Assurance maladie: la promesse de campagne d’Emmanuel Macron devrait être tenue “d’ici 2022”. C’est en tout cas ce qu’a assuré lundi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en précisant que des annonces devraient être faites d’ici juin.

“L’objectif, c’est d’arriver à élaborer une feuille de route de mise en place du ‘reste à charge zéro’ dans ces trois filières pour le mois de juin, avec une annonce qui pourrait être faite en juin de la façon dont ça va se mettre en place”, a détaillé la ministre sur Public Sénat.

“Ça ne sera pas le même calendrier pour le dentaire, l’optique et les audio-prothèses”, avait-elle précisé. Le dentaire devrait être, selon la ministre, le premier secteur à voir des négociations aboutir, la filière étant la moins complexe des trois.

46,6% des actes dentaires couvrent des besoins essentiels

La feuille de route de la mise en place de ce “reste à charge zéro” dans le secteur dentaire a été révélée dès le 16 février par Nicolas Revel, le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Selon Le Parisien, qui a pu consulter les données de ce projet, outre son objectif de développer la prévention, avec des détartrages et la détection de caries chez les enfants notamment, la Caisse propose trois différents modes de prise en charge pour les prothèses.

La première proposition consiste à couvrir intégralement les besoins essentiels des patients, soit, selon le quotidien, 46,6% des actes dentaires. Cela nécessite une baisse des tarifs des chirurgiens dentistes de 388 millions d’euros.

Un remboursement selon la localisation de la dent

Dans le second type de “panier de soin”, la baisse des prix spécialistes ne serait que de la moitié, 174 millions d’euros. Mais, en contrepartie, il existerait un “reste à charge”. Le Parisien assure qu’il serait “modéré”. Troisième mode de prise en charge: un “panier de soin” haut de gamme, avec des tarifs libres et non remboursés. En contrepartie de cette baisse des tarifs par les praticiens, indique le quotidien, la CNAM souhaite augmenter le tarif de prise en charge des soins dentaires de base.

L’organisme prévoit de mettre en place ses niveaux de remboursement selon deux critères. Elle devra dans un premier temps déterminer si la dent à remplacer ou réparer est visible: s’il s’agit d’une incisive ou d’une canine, elle sera mieux remboursée qu’une prémolaire, ou qu’une molaire. L’autre critère déterminant le taux de remboursement sera le matériau choisi pour la prothèse: la céramique étant bien plus onéreuse que métal.

75% des Français “non satisfaits” des remboursements de soins dentaires

Selon un sondage Ifop pour le think thank “Agir pour la Santé Dentaire”, 68% des Français estiment avoir besoin de soins, dont la moitié seraient des actes basiques, d’entretien des dents. Pourtant, moins d’un Français sur trois aurait pris l’initiative de voir un dentiste. La majorité des sondés évoquent des considérations financières.

Par ailleurs, ce sondage dresse un constat amer: 75% des Français se disent “non satisfaits” des remboursements de soins dentaires par l’Assurance maladie, notamment chez les moins de 35 ans et les foyers aux revenus modestes. Par ailleurs, plus d’un sondé sur deux se dit prêt à consulter son dentiste traitant dans une mesure de prévention, en contrepartie d’un meilleur remboursement des frais

 

source l’express

ENQUETE 60 MILLIONS : DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

 

60 Millions de Consommateurs

Prothèses dentaires : ça fait mal… au portefeuille !

Alors que les couronnes et bridges sont toujours aussi mal remboursés, nous avons analysé les prix pratiqués par les dentistes de 40 grandes villes.
Un dentiste vu de l’intérieur d’une bouche

Quiconque a déjà eu une dent mal en point le sait : les tarifs que facturent les dentistes pour les prothèses dentaires (bridges, couronnes, inlay-cores…) sont en totale déconnexion de la base de remboursement de la Sécurité sociale.

Pour mieux mesurer l’importance de la facture, nous avons passé à la moulinette les données tarifaires mises en ligne par l’Assurance maladie pour les principaux soins prothétiques. Ce travail de fourmi, qui revient à analyser les tarifs de 5 000 dentistes, nous a permis d’identifier les prix les plus fréquemment pratiqués dans quarante villes de l’Hexagone. Et de mettre au jour des écarts conséquents !

D’une ville à l’autre, 30 % d’écart

Prenons la pose d’une couronne céramo-métallique, le type de couronne le plus répandu. Le prix le plus fréquent de cet acte à Nîmes, la moins chère des quarante villes de notre échantillon, est de 519 € ; tandis qu’à Paris, il s’établit à 704 €. Soit plus de 30 % d’écart entre les deux villes.

La couverture du n°534 de 60 Millions sur les lessives

Des soins qui font mal… au portefeuille

Retrouvez notre enquête complète dans le n° 534 de 60 Millions de consommateurs (février 2018) : les tarifs des couronnes et des inlay-cores dans quarante grandes villes et nos conseils pour alléger la facture.

Comme c’est souvent le cas quand on se penche sur la question de la variabilité géographique du coût des soins, on constate que les prothèses dentaires affichent des tarifs, en général, peu élevés sur la façade atlantique, dans le Grand Ouest notamment (Pays-de-la-Loire et Bretagne). À l’inverse, les dentistes pratiquent des tarifs plus élevés en région parisienne, à Strasbourg, Lyon, ou encore dans certaines grandes villes du pourtour méditerranéen, d’après notre étude basée sur les données de l’Assurance maladie.

Parfois des centaines d’euros à la charge du patient

La pose d’une couronne céramo-métallique n’est remboursée qu’à hauteur de 75,25 € (soit 70 % de 107,50 €) par la « Sécu ». À cette (faible !) somme vient s’ajouter le remboursement par les mutuelles et autres assurances complémentaires santé. Il est variable selon le contrat souscrit. Mais dans la majeure partie des cas, il ne permet pas d’effacer la totalité de la somme réglée au dentiste.

Les prises en charge des contrats collectifs (complémentaires santé souscrites via l’employeur) sont supérieures à celles des contrats individuels. C’est ainsi que la moitié des personnes couvertes par un contrat d’entreprise ont obtenu un remboursement supérieur à 350 €, contre un quart seulement des personnes couvertes à titre individuel. À l’arrivée, une simple prothèse est susceptible de laisser plusieurs centaines d’euros à la charge du patient.

À LIRE AUSSI >>> Mutuelles : comment bien souscrire ou résilier

En attendant la réforme, faites jouer la concurrence

La problématique du prix élevé des prothèses dentaires prend un relief particulier, alors que la ministre de la santé vient de lancer une concertation pour aboutir à une prise en charge intégrale (« reste à charge zéro » pour les assurés sociaux) de certains soins, dont des soins dentaires.

Message posté sur Tweeter par @agnesbuzyn à propos du reste à charge zéro

Il s’agit de mettre en œuvre une promesse faite par Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle (lire ce qu’il disait à l’époque en réponse aux questions de 60 Millions).

Les prix des prothèses étaient déjà au cœur des discussions commencées l’an dernier entre les pouvoirs publics, sous la houlette de la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam), et les dentistes. Le deal proposé aux principaux syndicats professionnels était le suivant : un meilleur remboursement des soins conservateurs (détartrage, traitement d’une carie…) en échange d’un plafonnement des tarifs des différentes prothèses.

En attendant que les discussions aboutissent, il est indispensable, pour le patient, de prendre le temps de comparer les tarifs avant d’engager des soins. Au sein d’une même ville, les écarts peuvent aussi être importants. Les données sur lesquelles s’appuie notre enquête montrent qu’à Aix-en-Provence, par exemple, une couronne facturée 701 € par un dentiste peut l’être à moins de 450 € par d’autres praticiens…