Réunions formation CCAM dans le 54 57 !

La CCAM fait désormais partie de votre quotidien.
Plus détaillée et plus complète que la NGAP, elle permet désormais de facturer mieux les actes et avec plus de précision. 

ccam mainVotre syndicat CNSD vous invite à venir apprendre à mieux l’utiliser.
Venez avec votre personnel si vous le jugez utile, n’hésitez pas !

Rémi MARCHAND, secrétaire national CNSD, vous dévoilera JEUDI 15 Mars prochain les plus de la CCAM, durant environ 3 heures.

Utiliser au mieux la CCAM est toujours un atout dont vous ne devez pas vous priver pour améliorer l’équilibre économique de votre exercice, quel que soit le modèle conventionnel qui nous régira dans les prochaines années.

Cette invitation est gratuite pour les cotisants CNSD.

ATTENTION :
Pour ceux qui ne seraient pas syndiqués CNSD, une participation de 109 € vous sera demandée, à régler par chèque à l’entrée de la formation le 15 Mars prochain.

Venez apprendre à mieux profiter des possibilités offertes par la CCAM :
Jeudi 8/3 prochain à  FORBACH
Jeudi 15/3 prochain à NANCY
                             ACCUEILS à partir de 18H30 pour les DEUX journées

FORBACH

Centre de Congrès
LE BURGHOF
15  rue du Parc
FORBACH

NANCY

Salle ROME
Domaine de l’ ASNÉE
11 rue de Laxou
VILLERS les Nancy

Merci de vous inscrire au plus tôt, dans tous les cas AVANT le 1er Mars prochain, sur le iien DOODLE suivant :
https://doodle.com/poll/9y7zrmrs63bmphy6

Bien confraternellement
Marc Aymé
Président ULSD (Union Lorraine des Syndicats Dentaires)

ENQUETE 60 MILLIONS : DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

 

60 Millions de Consommateurs

Prothèses dentaires : ça fait mal… au portefeuille !

Alors que les couronnes et bridges sont toujours aussi mal remboursés, nous avons analysé les prix pratiqués par les dentistes de 40 grandes villes.
Un dentiste vu de l’intérieur d’une bouche

Quiconque a déjà eu une dent mal en point le sait : les tarifs que facturent les dentistes pour les prothèses dentaires (bridges, couronnes, inlay-cores…) sont en totale déconnexion de la base de remboursement de la Sécurité sociale.

Pour mieux mesurer l’importance de la facture, nous avons passé à la moulinette les données tarifaires mises en ligne par l’Assurance maladie pour les principaux soins prothétiques. Ce travail de fourmi, qui revient à analyser les tarifs de 5 000 dentistes, nous a permis d’identifier les prix les plus fréquemment pratiqués dans quarante villes de l’Hexagone. Et de mettre au jour des écarts conséquents !

D’une ville à l’autre, 30 % d’écart

Prenons la pose d’une couronne céramo-métallique, le type de couronne le plus répandu. Le prix le plus fréquent de cet acte à Nîmes, la moins chère des quarante villes de notre échantillon, est de 519 € ; tandis qu’à Paris, il s’établit à 704 €. Soit plus de 30 % d’écart entre les deux villes.

La couverture du n°534 de 60 Millions sur les lessives

Des soins qui font mal… au portefeuille

Retrouvez notre enquête complète dans le n° 534 de 60 Millions de consommateurs (février 2018) : les tarifs des couronnes et des inlay-cores dans quarante grandes villes et nos conseils pour alléger la facture.

Comme c’est souvent le cas quand on se penche sur la question de la variabilité géographique du coût des soins, on constate que les prothèses dentaires affichent des tarifs, en général, peu élevés sur la façade atlantique, dans le Grand Ouest notamment (Pays-de-la-Loire et Bretagne). À l’inverse, les dentistes pratiquent des tarifs plus élevés en région parisienne, à Strasbourg, Lyon, ou encore dans certaines grandes villes du pourtour méditerranéen, d’après notre étude basée sur les données de l’Assurance maladie.

Parfois des centaines d’euros à la charge du patient

La pose d’une couronne céramo-métallique n’est remboursée qu’à hauteur de 75,25 € (soit 70 % de 107,50 €) par la « Sécu ». À cette (faible !) somme vient s’ajouter le remboursement par les mutuelles et autres assurances complémentaires santé. Il est variable selon le contrat souscrit. Mais dans la majeure partie des cas, il ne permet pas d’effacer la totalité de la somme réglée au dentiste.

Les prises en charge des contrats collectifs (complémentaires santé souscrites via l’employeur) sont supérieures à celles des contrats individuels. C’est ainsi que la moitié des personnes couvertes par un contrat d’entreprise ont obtenu un remboursement supérieur à 350 €, contre un quart seulement des personnes couvertes à titre individuel. À l’arrivée, une simple prothèse est susceptible de laisser plusieurs centaines d’euros à la charge du patient.

À LIRE AUSSI >>> Mutuelles : comment bien souscrire ou résilier

En attendant la réforme, faites jouer la concurrence

La problématique du prix élevé des prothèses dentaires prend un relief particulier, alors que la ministre de la santé vient de lancer une concertation pour aboutir à une prise en charge intégrale (« reste à charge zéro » pour les assurés sociaux) de certains soins, dont des soins dentaires.

Message posté sur Tweeter par @agnesbuzyn à propos du reste à charge zéro

Il s’agit de mettre en œuvre une promesse faite par Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle (lire ce qu’il disait à l’époque en réponse aux questions de 60 Millions).

Les prix des prothèses étaient déjà au cœur des discussions commencées l’an dernier entre les pouvoirs publics, sous la houlette de la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam), et les dentistes. Le deal proposé aux principaux syndicats professionnels était le suivant : un meilleur remboursement des soins conservateurs (détartrage, traitement d’une carie…) en échange d’un plafonnement des tarifs des différentes prothèses.

En attendant que les discussions aboutissent, il est indispensable, pour le patient, de prendre le temps de comparer les tarifs avant d’engager des soins. Au sein d’une même ville, les écarts peuvent aussi être importants. Les données sur lesquelles s’appuie notre enquête montrent qu’à Aix-en-Provence, par exemple, une couronne facturée 701 € par un dentiste peut l’être à moins de 450 € par d’autres praticiens…