Environ : 60 de praticiens libéraux, 250 étudiants et 30 praticiens hospitaliers étaient présents -> l’amphi presque plein, une mobilisation toujours plus forte !
Les représentants étudiants ont d’abord fait un point récapitulatif sur les modalités du mouvement étudiant de contestation allant jusqu’à ce jour et les actions entreprises au niveau local et national.
Un déchiffrage du règlement arbitral a ensuite été présenté afin que chacun prenne la pleine mesure des tenants et aboutissants de celui-ci. Beaucoup n’avaient pas considéré la gravité de la situation à venir. (cf. clause de sauvegarde entre autres)
Cet arbitrage assomme encore davantage le monde dentaire que les propositions du 27 janvier que nous avons à juste raison refusé. (réduction de l’enveloppe, suppression de certaines « revalorisations », disparition des dédommagements concernant les soins aux patients sous AVK etc…)
Les propositions des candidats à la présidentielle ont été évoquées. En effet, ceux-ci commencent à s’intéresser au débat. Tous s’accordent sur la problématique mais sans qu’aucune proposition concrète se rapprochant de nos revendications n’en découle.
Après l’exposé de ses éléments, tout le monde est tombé d’accord sur le fait que le mouvement doit s’intensifier, s’élargir afin que chacun puisse autour de lui mobiliser encore un peu plus et que le monde dentaire ne cède pas au despotisme de MST.
Ensuite brainstorming avec un temps de parole ouvert où chacun a pu s’exprimer.
Les représentants syndicaux, unis, ont participé aux échanges.
Le représentant de l’Ordre a repréciser le rôle des conseils dans un tel contexte.
Plusieurs idées pour la suite du mouvement :
- Accentuer les efforts de communication
- Distribution de tracts à l’attention des praticiens (clés de lecture du RA)
- Menace de déconventionnement commun massif
- (Menace de) fermeture simultanée des cabinets libéraux
- Suspension ordinale temporaire concernant tous les chirurgiens-dentistes
- Application d’un dépassement systématique sur tous les soins opposables (dépassement basé sur le coût réel de réalisation) cela revient à appliquer notre RA au RA que l’on nous impose.
Nous allons à nouveau nous concerter pour prévoir et organiser la suite.
Plusieurs fois les praticiens libéraux, syndiqués ou non, tous unanimes, ont salué la mobilisation des étudiants. Ne lâchez rien !
Cessons de nous diviser à la moindre occasion. Ce ne sont pas tant les actions qui importent, mais combien d’entre nous elles rassemblent.
Ce que nous en faisons, tous ensemble, unis, là est la clé.