Plan Buzyn pour les urgences : inclure les chirurgiens-dentistes

En dévoilant le 9 septembre un plan de douze mesures visant à réformer les services d’urgences sur trois ans, pour un budget de 750 millions d’euros, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, s’est attirée les foudres de plusieurs syndicats de médecins, mais aussi des Chirurgiens-dentistes de France (Les CDF).

Dans un communiqué du 13 septembre, le syndicat regrette « que les syndicats de chirurgiens-dentistes libéraux n’aient pas été associés au pacte de refondation des urgences, alors qu’ils ont depuis longtemps mis en place un service de garde les dimanches et les jours fériés ». De ce fait, les chirurgiens-dentistes désengorgent les hôpitaux, assurent des soins d’urgence moins coûteux qu’à l’hôpital et réalisent des actes que ne peuvent pas effectuer les médecins libéraux.

Les CDF souhaitent que la profession soit incluse dans ce plan et « réclament une reconnaissance financière pour la prise en charge des soins non programmés et une revalorisation de la consultation d’urgence et des jours d’astreinte ».

Source : L’Information Dentaire

Ouverture des négociations avenant 3

FLASH INFO : Ouverture des négociations avenant 3

négociationLes CDF ont participé ce vendredi 13 septembre à la 1ère séance de négociation de l’avenant 3 de la convention dentaire 2018, qui traite du devis et de la création d’un indice dentaire. Le travail réalisé en groupe technique commence à porter ses fruits.  D’inacceptable, la proposition faite en séance sur le devis devient une base de discussion possible.

Ainsi l’obligation souhaitée par l’UNCAM et l’UNOCAM de présenter plusieurs devis dont un avec du RAC0 disparaîtrait. C’est une simple information que le praticien devrait faire en ayant la possibilité d’annoncer qu’il ne réalise pas certains actes comme les couronnes métalliques par exemple.

La clause d’indexation, qui permet de faire évoluer les plafonds de prothèses en fonction de l’augmentation des charges du cabinet, prend forme grâce à une convergence de vue sur la définition de l’indice dentaire.

Néanmoins les CDF refusent à ce stade d’envisager une signature. Un certain nombre d’avancées semblent à ce jour indispensables :

  • La simplification et la lisibilité du devis avec notamment la suppression de l’obligation de renseigner la colonne « prix de vente ».
  • Une définition de l’alternative thérapeutique, qui ne doit pas se résumer à une simple alternative économique.

Trois réunions de travail sont prévues en octobre et novembre pour poursuivre les discussions.