Un tiers des nouveaux chirurgiens dentistes inscrits à l’Ordre en 2015 ont obtenu leur diplôme à l’étranger. Une “arrivée massive” qui a permis de rajeunir les
Source : Nouveaux chirurgiens dentistes : un tiers a obtenu son diplôme à l’étranger
Les Chirurgiens Dentistes de France 54
L'échange entre Confrères Chirurgiens Dentistes de Meurthe et Moselle
Un tiers des nouveaux chirurgiens dentistes inscrits à l’Ordre en 2015 ont obtenu leur diplôme à l’étranger. Une “arrivée massive” qui a permis de rajeunir les
Source : Nouveaux chirurgiens dentistes : un tiers a obtenu son diplôme à l’étranger
vous trouverez ci-dessous le texte “sortie des négociations” rédigé par Thierry Soulié qui paraîtra dans le CDF de cette semaine.
Le 15 septembre 2017, les trois syndicats de la profession (UD, FSDL et CNSD) se retrouvaient au siège de la Cnamts pour débuter une négociation visant à aboutir à l’écriture d’une nouvelle convention entre les chirurgiens-dentistes et les financeurs, que sont l’assurance maladie obligatoire (Uncam) et les organismes complémentaires (Unocam).
Le directeur de l’Uncam, Nicolas Revel, a ouvert cette première séance en évoquant l’échec du début 2017 qui a eu pour conséquence la mise en place du règlement arbitral qui « ne pouvait pas être meilleur que l’avenant n° 4 ». Il a tenu à rappeler ce qu’il avait dit alors, à savoir « que les portes de nouvelles négociations restaient ouvertes quand les conditions le permettraient ». C’est le cas depuis que la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a reçu les syndicats et annoncé le report d’un an des dispositions contenues dans ce règlement arbitral.
Il a bien précisé que « personne ici présent, ne peut feindre d’ignorer les conditions de ces négociations, notamment le fait que les plafonds y étaient inscrits… Vous avez lu les orientations de la ministre et celle de l’Uncam qui ressemblent beaucoup à celles de l’an dernier, avec des axes très forts, sur la prévention, la revalorisation des actes de soins opposables et la régulation du reste à charge sur les actes à honoraires libres, tout cela dans le cadre des capacités financières des payeurs qui n’ont pas significativement changé depuis l’an dernier ». Et de poursuivre : « Nous avons travaillé l’automne et l’hiver dernier, et je considère que nous pouvons nous appuyer dessus » autour de six points (voir encadré).Les trois présidents des syndicats, UD, FSDL et CNSD, ont bien enregistré les propos de Nicolas Revel et ont respectivement et unanimement manifesté leur satisfaction de revenir à la table des négociations. Le président de la FSDL n’a pas caché son espoir d’aboutir et de signer une nouvelle convention. Volonté qui rejoint celles de l’UD et de la CNSD dont la recherche d’accords est inscrite dans leur ADN, même si en janvier la Confédération avait quitté, la première, la table des négociations, apportant la démonstration qu’elle ne signerait pas à n’importe quel prix. Tous se sont félicités du report d’un an des dispositions du règlement arbitral pour construire un projet cohérent pour l’avenir. Ils ont bien sûr insisté sur leur volonté de voir les actes de soins opposables mis à leur juste valeur, et la CNSD n’a pas manqué de rappeler la nécessité de revoir les valeurs du panier de soins CMU et ACS. Quant au « zéro reste à charge », elle laisse l’ensemble des participants dubitatifs. Rien ne dit que ce sujet puisse être traité dans l’immédiat, mais il sera néanmoins abordé dans le cadre de ces négociations.
Éric Badonnel, représentant de l’Unocam, a pour sa part, déclaré ne pas être opposé aux principes de la négociation, et a rappelé que « les investissements doivent être soutenables pour les organismes complémentaires ». Au-delà de la question du rééquilibrage, il a affirmé que la priorité devra porter « sur la prévention, les actes d’orthodontie, les tarifs excessifs, le devis conventionnel, l’inlay core, la qualité dans les cabinets dentaires, la charte de bonnes pratiques ».
Il ne fallait pas attendre de cette première réunion autre chose qu’un rappel des principes et des orientations ainsi que la mise en place du calendrier de ces négociations. Nous reviendrons abondamment sur tous ces sujets dans les futurs numéros du CDF. Le prochain rendez-vous est fixé au 13 octobre.
LES AXES DE TRAVAIL
1. L’investissement sur les actes opposables et dans les techniques d’avenir
2. La prévention, sujet qui préoccupe autant les pouvoirs publics que la profession
3. Comment favoriser et accompagner la qualité de la pratique
4. Les plafonds tarifaires des actes prothétiques
5. La « zéro reste à charge » voulu par le président de la République à l’horizon 2022
6. Les mécanismes d’indexation et de sauvegarde
De gauche à droite : Drs Christian Soletta (Conseiller technique),
Catherine Berry (Présidente de la Commission des conditions d’exercice),
Thierry Soulié (Secrétaire général), Catherine Mojaïsky (Présidente),
Pierre-Olivier Donnat (Secrétaire général adjoint) et Gérard Morel (Vice-président).
Confédération nationale des syndicats dentaires – Actualité, Infos pratiques, Services
Le Premier ministre a fait sa rentrée médiatique ce jeudi sur BFMTV et RMC. Edouard Philippe est revenu sur le sujet de la gratuité des soins dentaires, des prothèses auditives ou encore des lunettes. Selon lui, le gouvernement va « attaquer le sujet à partir de 2018 ». En effet selon lui, le premier budget sur lequel l’exécutif va pouvoir imprimer sa « marque » est celui qui commencera en janvier 2018.
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En langage commun, cela s’appelle de la corruption, chez les professionnels de santé, on préfère dire « conflits d’intérêt ». Dans les deux cas, c’est punissable : deux sociétés de fournitures du…
Le projet politique en santé d’Agnès Buzyn n’est toujours pas lisible après cent jours, ce qui laisse craindre une continuité de la politique de Touraine
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Après avoir passé en revue les différents moyens soulevés pour demander le renvoi au Conseil constitutionnel de cette question prioritaire de constitutionnalité, le juge adminstratif les balaya une à une pour rejeter la demande concluant qu’elle ne présentait pas un caractère sérieux !
À l’audience du 6 juillet 2017, le rapporteur Public avait estimé que la question posée présentait un caractère nouveau. Il avait cependant conclu à un rejet de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), aucun des arguments présentés par les parties ne l’ayant convaincu.
Cette position qui indique, dans la majorité des cas, le sens de la décision qui sera prise par le Conseil d’État, n’a pas découragé la CNSD. Nous avons été les seuls à déposer, comme la loi nous y autorise, « une note en délibéré » pour tenter de contrer l’analyse du rapporteur public. In fine, la Juridiction a, malheureusement, suivi son avis.
La cohérence du texte arbitral-conventionnel
La CNSD a soulevé l’imprécision et l’ambiguïté de la législation d’exception qui confie à l’arbitre une modification d’une partie de la convention, alors que cette dernière est un texte global, signé par les partenaires sociaux comme une seule entité, et que l’altération d’une partie hypothèque l’ensemble du texte. Le Conseil d’État estime que la législation d’exception définit, avec une précision suffisante, la mission de l’arbitre pour modifier seulement les tarifs et poser les limites des dépassements autorisés.
Les libertés garanties par la Constitution et leurs limitations justifiées
La liberté contractuelle et à la liberté d’entreprendre bénéficient de garanties constitutionnelles qui découlent de l’article 4 de la Déclaration de 1789. Le Conseil constitutionnel admet cependant que le législateur puisse limiter ces garanties pour satisfaire à des exigences constitutionnelles ou à l’intérêt général, à condition que ces atteintes ne soient pas disproportionnées au regard de l’objectif poursuivi.
Le Conseil d’État estime que le législateur visait à atteindre les objectifs de protection de la santé publique et d’équilibre financier de la sécurité sociale. Dans cette perspective, il pouvait recourir à la législation d’exception pour parvenir à « une évolution conventionnelle des tarifs et à une modération des dépassements autorisés permettant une meilleure couverture de certains soins dentaires par l’assurance maladie, alors qu’un nombre notable d’assurés sociaux sont conduits à renoncer à ces soins pour des raisons financières… ».
La Convention, moins qu’un contrat, davantage un règlement
Par ailleurs, pour justifier la limitation drastique à la liberté contractuelle qui résulte de la législation d’exception, le Conseil d’État redéfinit la nature « particulière » de la convention, estimant, sans le dire, négligeable sa part qui résulte de l’accord des syndicats et de l’Uncam.
Pour le juge administratif suprême, l’essentiel de la convention est son « approbation par les ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale (…), nécessaire à son entrée en vigueur »et qui « a pour effet de conférer un caractère réglementaire » au texte conventionnel.
Autrement dit, le Conseil d’État réduit les partenaires sociaux – syndicats représentatifs et Uncam – à un secrétariat subalterne de préparation d’un texte réglementaire. Et il serait loisible au législateur de courcircuiter ce secrétariat chaque fois qu’il l’estime nécessaire et justifié par l’intérêt général !
Et lorsqu’il s’agit d’une convention en cours de validité, dont le pouvoir réglementaire vient à peine d’approuver la reconduction (19 juin 2016 pour une durée de cinq ans), cette convention ne saurait être qualifiée de « situation légalement acquise » dès lors qu’elle fait l’objet de négociations et de modifications par voie d’avenants ! Le législateur peut, dans tous les cas, « forcer » sa modification qui ne peut être regardée comme l’atteinte à une situation acquise ou la remise en cause des effets légitimement attendus d’un situation acquise !
Que reste-t-il du corpus conventionnel ?
La décision du Conseil d’État s’appuie sur des nuances, comme souvent lorsqu’il s’agit, non de juger, mais d’arbitrer ! Qu’est-ce qu’une « précision suffisante » pour encadrer la mission de l’arbitre et par rapport à quel repère serait-elle insuffisante ? Comment apprécier que la restriction d’une liberté fondamentale n’est pas disproportionnée par rapport à l’objectif poursuivi par le législateur ? En d’autres termes, quelle jauge utilisent les juges du Palais royal pour mesurer la proportion ?
À l’évidence, c’est une appréciation de circonstance, favorable à l’objectif gouvernemental d’imposer « une modération des dépassements autorisés permettant une meilleure couverture de certains soins dentaires… ». Le juge, en validant cette atteinte « proportionnée » aux libertés, ne se pose même pas la question si ce moyen (restreindre les libertés) permet vraiment d’atteindre l’objectif (accès aux soins).
Au-delà, avec cette décision du Conseil d’État, c’est l’ensemble législatif prévu par le code de la Sécurité sociale (« dispositions relatives aux conventions ») qui s’effondre, même si de nouvelles négociations sont annoncées.
Le terme « négociations » d’ailleurs devient impropre. Désormais, il vaut mieux parler de « travaux préparatoires » ou « tentative conventionnelle facultative ». Car, à n’importe quel moment et dans n’importe quel contexte, le gouvernement peut imposer par voie législative une modification immédiate des règles et substituer aux « négociations » son texte arbitraire.
Marc Sabek, administrateur de CNSD-Services