“NEGOS” CNSD SOUS CONDITIONS

Les réseaux, conventionnel libéral et contractuel MFP, négociés sont morts, il nous faut malheureusement en prendre acte.

L’Etat nous a imposé le RA, une quasi extension de la CMU-C aux ACS, après ses lois commerciales nous imposant Santeclair et devis vente.

La CNSD sait donc qu’elle devra tenir compte du RA maintenu en vigueur, même repoussé d’un an dans ses effets, notamment tarifaires, si elle veut pouvoir être entendue par l’UNCAM désormais sous tutelle d’Etat.

Les vrais enjeux sont désormais : sortir du RA et obtenir mieux, pour nous, pour les assurés sociaux et pour l’Etat qui nous pilote désormais.

Malgré le mot maintenu médiatiquement pour sauver les apparences, il ne va plus s’agir de “négociations” mais de discutions. Désormais, il vaut mieux parler de « travaux préparatoires » ou « tentative conventionnelle facultative ».

Les résultats des calculateurs RA commencent à remonter chez les éditeurs de logiciels et la minorité de perdants est un paramètre à intégrer pour comprendre une masse silencieuse qui ne s’exprime pas, ne se mobilise pas.

 NEGO FSDL SANS CONDITIONS  ?

La FSDL, dans son dernier mail à la profession, ne remet plus en cause les “négociations” : il va falloir qu’ils avalent la couleuvre des “plafonds” liés à un ré-équilibrage pour discuter avec l’UNCAM  !

L’industrie dentaire est essentiellement étrangère et peut parfaitement survivre sans la France. En la boycottant, nous renforçons les multinationales étrangères et tuons les quelques petites françaises. Il serait donc inconséquent de boycotter l’ADF alors que la CNSD appelle à sa fréquentation massive comme motivation de la fermeture des cabinets dentaires durant cette période.

NEGOS AVEC LES CCDELI  ?


Les CCDELI ne sont pas conviées aux négociations à venir.

Nous avons tous été informés par la coordination CCDELI54 d’une réunion le 13 prochain à la faculté dentaire, avec pique-nique non syndical le lendemain 14 devant la CPAM de Nancy pour afficher un soutien de toute la filière dentaire et des non syndiqués aux syndicats “négociateurs”.

La CNSD soutient bien entendu toutes les initiatives démontrant le mécontentement de toutes les composantes de la profession, et celle-ci en fait partie.

S’il est difficile d’imaginer, après l’omerta qui a plombé plus de deux mois de protestation étudiante, une action décisive grâce à ce pique-nique sécurité sociale, rien n’est à négliger et la coordination nationale de cette action des non syndiquéspeut montrer à l’Etat que la filière dentaire reste mobilisée. J’écris ici “peut” car cela va dépendre du nombre, partout en France, et du relai médiatique national donné à ces pique-nique.

Marc Aymé

Se mobiliser pour mieux négocier

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Se mobiliser pour mieux négocier

 

-La reprise du dialogue conventionnel ne met pas un terme aux actions de lutte programmées par la CNSD, depuis mai. Il est impératif de maintenir la pression et la mobilisation de la profession.

 

Aussi nous invitons dès à présent tous les praticiens à arrêter de réaliser les réparations et les rescellements pour les patients CMU-C ou ACS.

Que les pouvoirs publics ne comptent plus sur la profession pour pallier les insuffisances de revalorisation !

 

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Rejoignez la résistance

 

 

Réouverture des négociations : quel contexte ?

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Marisol Touraine, Agnès Buzyn… quelle que soit la gouvernance, les orientations du ministère des Solidarités et de la santé restent sensiblement les mêmes.

Toutefois, Agnès Buzyn ne cesse de rappeler l’engagement du président de la République en faveur d’un reste à charge zéro concernant les soins dentaires à l’horizon 2022. Il faut rester vigilant, l’application du règlement arbitral est repoussée, il n’est en aucun cas annulé.

Au contraire, tout en faisant l’économie de 150 millions d’euros en 2018, le gouvernement se laisse du temps pour négocier une nouvelle convention, en laissant planer la menace pour 2019…

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Recours ACS

 

-Le choix de cibler les actes du panier de soins CMU-C est lié à l’arrêté du 19 avril 2017 qui, certes, a revalorisé certains plafonds d’honoraires prothétiques et orthodontiques, mais a introduit de nouveaux actes de prothèse transitoire à des niveaux indécents.

 

Par ailleurs, un autre arrêté publié le même jour a étendu aux bénéficiaires de l’ACS, les plafonds CMU-C.

 

Cet arrêté fait l’objet d’un contentieux devant le Conseil d’État, suite à la requête déposée par la CNSD le 23 juin.

 

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