Les chirurgiens-dentistes ont le moral en berne | Dynamique Dentaire

Selon l’observatoire des professions libérales de santé de CMV Mediforce, les chirurgiens-dentistes semblent porter un regard sombre sur l’avenir. Les contraintes administratives pèseraient lourds sur le quotidien des praticiens qui, pourtant, sont très attachés à leur métier. Les chirurgiens-dentistes, champions du pessimisme Parmi toutes les professions médicales, les chirurgiens-dentistes sont, avec les pharmaciens, les plus radicaux pour percevoir négativement la situation actuelle. En effet, 53% des praticiens interrogés donnent une note entre 1 et 4 quand il s’agit de la décrire. Et la note devient encore plus médiocre au moment d’évoquer l’avenir : 75% de notes de 1 à 4 contre 58% en moyenne pour l’ensemble de l’échantillon de professionnels. 76% des chirurgiens-dentistes sont satisfaits de leur métier Les chirurgiens-dentistes se déclarent pour 76% « très satisfaits » et « satisfaits » de leur travail, se positionnant dans les moyennes des autres professions

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La double vie de Christophe Arend : dentiste et député de Forbach | Dynamique Dentaire

REVUE DE PRESSE Parmi les nouveaux députés élus, ils sont plusieurs à faire partie de la société civile, comme le député de Forbach, Christophe Arend. En attendant de trouver un remplaçant pour son cabinet dentaire, il jongle entre son emploi du temps de dentiste et son poste de député. A Forbach, le nouveau député est aussi l’un des vingt dentistes de la commune de près de 22.000 habitants. Christophe Arend, le candidat de la République en marche a effacé dimanche le front national Florian Philippot en rassemblant près de 27 % des suffrages. La double vie de Christophe Arend Le dentiste s’est couché tôt dimanche après la victoire. Dès le lendemain de son élection, Christophe Arend a troqué le costume pour la blouse orange et le masque et retrouvé son fauteuil de dentiste et ses fraises, dans son cabinet feutré de la rue nationale à Forbach. Avec six patients le matin et cinq l’après-midi, son emploi du temps est chargé. Au programme, des soins classiques, des

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Agnès Buzyn, la nouvelle ministre de la Santé, dévoile sa feuille de route | Dynamique Dentaire

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a remis la semaine dernière, sa feuille de route au Premier ministre pour ces 5 prochaines années. Dentaire, reste à charge zéro, dépassements d’honoraires…les objectifs avancés s’inscriraient dans le respect des promesses de campagne d’Emmanuel Macron selon les Echos et l’Argus de l’Assurance qui ont pu consulter cette note. Des économies programmées de 15 milliards en cinq ans Agnès Buzyn envisage « une évolution progressive et programmée sur cinq ans des modalités de financement des établissements de santé, dans la suite du récent rapport Véran, ainsi que de la rémunération des professionnels de santé libéraux, notamment dans le cadre des négociations conventionnelles ». Plus précisément, l’Ondam sera fixé à 2,3% sur les 5 prochaines années (après 2,1% pour 2017). Elle prévoit aussi un « nouveau plan triennal d’économies commun aux agences régionales de santé et à l’Assurance-maladie ». De nouvelles règles

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LE TROC EN TOC DE CASTANER 

Le dentaire au secours de la CSG

Le porte-parole du gouvernement a-t-il buggé ?

Au cours d’une interview, il a affirmé que pour les retraités, la hausse de la CSG serait compensée par la baisse des coûts de l’audioprothèse et des soins dentaires, en particulier les couronnes dentaires facturées, selon lui, « 1500€ » !

La seule mesure pour les salaires promise par Emmanuel Macron durant sa campagne, prévue au 1er janvier 2018, est une baisse des cotisations sociales couplée à une hausse de la CSG. Une politique de libéralisation de l’économie justifiée par transitivité. Pour ceux qui l’ont oublié, une relation transitive est une relation binaire pour laquelle une suite d’objets reliés consécutivement aboutit à une relation entre le premier et le dernier élément.

La baisse des charges sociales doit permettre une augmentation du salaire net et redonner un peu de pouvoir d’achat aux salariés. Bonne idée, mais c’est un manque à gagner pour les organismes sociaux en déficit.

Les brillants technocrates ont donc pensé à une compensation par un impôt – la CSG –, qui doit augmenter de 1,7 % pour maintenir l’équilibre. Sauf que l’assiette de cet impôt dépasse la population salariée !

Résultat, tous devront payer les charges sociales des salaires, même les retraités.
Pour ne pas pénaliser ces derniers, on va supprimer la taxe d’habitation pour les moins fortunés d’entre eux. Mais ceux qui ont une retraite moyenne ou supérieure n’ont pas cet avantage et restent concernés par la mesure. Eh bien la solution est tout trouvée ! Pour le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, il faut faire des économies sur les soins dentaires, notamment en baissant le prix des couronnes dentaires dont les retraités ont souvent besoin.

Ainsi, en résumé, la pensée du gouvernement suit le raisonnement mathématique :

  • « Baisse des charges sociales » compensée par « l’augmentation de la CSG »
  • « Augmentation de la CSG » compensée par « la baisse de la taxe d’habitation »
  • « Non-baisse de la taxe d’habitation » compensée par « la baisse du prix de couronnes dentaires »

Par transitivité, on comprend donc que la baisse des charges sociales est compensée par la baisse du prix des couronnes dentaires. CQFD !

Malheureusement, les chirurgiens-dentistes sont en bout de chaîne et personne ne viendra compenser leurs pertes. Si ce projet machiavélique devait voir le jour, nous devrions baisser nos honoraires pour payer une partie de la baisse des charges sociales des salariés. En ne revalorisant pas nos actes, les précédents gouvernements nous ont oubliés. Le règlement arbitral va asphyxier nombre de cabinets. Le nouveau gouvernement semble prévoir encore mieux : un laminage en marche de la profession.

La CNSD fera tout pour que ce raisonnement délirant ne voie jamais le jour.

 

Confédération nationale des syndicats dentaires – Actualité, Infos pratiques, Services

Agnès Buzyn dévoile sa “feuille de route”

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a remis à Édouard Philippe la « feuille de route » de son ministère. Elle confirme plusieurs des promesses de campagne d’Emmanuel Macron.

L’Ondam sera bien fixé à 2,3% sur les 5 prochaines années (après 2,1% pour 2017).La nécessité d’adopter, d’ici la fin de l’automne, la nouvelle « stratégie nationale de santé » prévue par la loi de santé, aura pour thème prioritaire la prévention.Le « zéro reste à charge » sur l’optique, les prothèses dentaires et auditives, autre promesse de campagne d’Emmanuel Macron, est également prévu d’ici 2022. Mais pour y arriver, Agnès Buzyn avance la définition d’un panier de soins indispensables à tarifs opposables, avec des plafonds et une redéfinition du partage AMO/AMC. La ministre ajoute qu’elle souhaite entretenir « un dialogue constant et constructif avec l’ensemble des acteurs du système de santé ».Elle compte s’attaquer aux dépassements d’honoraires par le biais « combiné des contrats responsables et des négociations conventionnelles ». Mais pas de précisions sur les trois offres types, malgré un renforcement de la lisibilité des contrats.Enfin, le tiers-payant reste à l’ordre du jour mais devient « généralisable » et non plus « généralisé ». Concernant le reste à charge zéro, la CNSD avait expliqué au conseiller de la ministre Jacques-Olivier Dauberton, le 9 juin, la complexité et le coût très important d’un reste à charge zéro intégral. Au vu de sa feuille de route, le message est donc visiblement passé.

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Les dentistes ont la rage

Les dentistes multiplient les actions pour tenter de sensibiliser le grand public sur la situation des professions dentaires. Pas facile quand on est l’une des incarnations du privilège social.

Le Dr Laurent Arrigo, dentiste à Marange-Silvange,
avoue être parfois gagné par une lassitude professionnelle.

« Je suis accablé par l’image véhiculée par les médias sur notre profession. Parfois, quand j’arrive le matin à mon cabinet, je me dis que j’aurais peut-être dû faire un autre métier. » Le Dr Laurent Arrigo, dentiste libéral installé à Marange-Silvange, petite commune de Moselle, ni riche ni pauvre, avoue sa lassitude parfois.

Le dentiste qui terrorise les enfants avec sa roulette et qui pratique des prix exorbitants, dévalisant à lui seul les caisses de la Sécurité sociale : l’image a la vie dure. « J’ai vu un reportage sur un collègue qui propose des prothèses à 1 500 euros… Peut-être que cela existe, mais ce n’est pas mon cas, ni celui de tous les dentistes que je connais », poursuit Laurent Arrigo, qui facture la couronne en céramique à 550 euros, ce qui est le prix moyen pratiqué en Lorraine.

Les dentistes, et avant eux, les étudiants en dentaire, expriment leur colère face à une adversité tous azimuts. « C’est la crise la plus grave que le dentaire ait jamais connue », soupire un autre praticien. De nouveaux tarifs seront pratiqués en janvier 2018. Les dépenses ne devront pas excéder 6,8 milliards et le prix des prothèses sera plafonné. Les tarifs pratiqués par la majorité de 1 480 dentistes lorrains ne sont pas éloignés du prix maximum autorisé, qui tournera autour de 550 euros. « Mais on sait bien qu’un plafond est créé pour être baissé et si on arrive un jour, comme je le pense, au tarif CMU (couverture maladie universelle) de 420 euros, on ne pourra plus travailler avec les prothésistes de la région. Il faudra se fournir en Chine », analyse un dentiste installé dans la banlieue de Nancy. Cette perspective est le cauchemar des 120 laboratoires de prothèses de Lorraine, qui emploient 480 salariés.

Le spectre des soins low-cost

Pour peser, la filière dentaire s’est organisée par département, avec l’assentiment des syndicats professionnels. Certains, comme les praticiens vosgiens, ont respecté le mot d’ordre de grève national la semaine dernière. Les autres ont préféré attendre. Mardi dernier, une délégation de dentistes, de prothésistes et de fournisseurs était reçue à la préfecture des Vosges. Aujourd’hui, à 18h, la même rencontre se tient à Metz avec le préfet de Moselle. La Meurthe-et-Moselle, partie plus tardivement, en fera de même à la rentrée.

Le spectre des soins low-cost est agité par les libéraux.
Un cabinet dentaire Dentylis a ouvert en mai dernier à Fameck. Six dentistes salariés reçoivent les patients.
Cette formule, qui permet des prix plus bas, est encore marginale en Lorraine. « Ce sera une tendance lourde et ce sera la fin des petits cabinets dentaires », pronostique le Dr Laurent Arrigo.
Ce dernier se refuse à juger la qualité des soins dispensés mais note que « ces centres ne travailleront pas avec des laboratoires de prothèses de proximité, mais ils chercheront toujours à minimiser le prix d’achat pour augmenter la rentabilité ».
L’investisseur est en effet rarement philanthrope.

« Parfois, quand j’arrive le matin à mon cabinet, je me dis que j’aurais peut-être dû faire un autre métier. »

Source : Les dentistes ont la rage

Règlement arbitral : Rejoignez la résistance

Le règlement arbitral a été publié ce jour au JO. Il écrase à partir du 1er avril 2017 la Convention et prévoit dès le 1er janvier 2018 que le tarif des prothèses soit plafonné.

Pour lutter contre ce texte inique qui entrave notre liberté d’exercice et conduit à la mort de nos cabinets dentaires, la CNSD, réunie en Conseil d’Administration Confédéral, c’est-à-dire en présence des représentants de tous les départements de métropole et d’Outre-mer, a développé un plan de lutte.

Trois axes d’action seront concomitamment développés : les recours juridiques visant à supprimer l’article 75 et le règlement arbitral, les actions auprès des politiques pour que le futur gouvernement revienne sur ces dispositions et la mobilisation par étape de la profession.

L’objectif est de mettre à bas ce règlement et d’y substituer un autre texte sans épée de Damoclès, ni mépris gouvernemental.

En miroir du règlement arbitral, c’est dans une annexe rédigée tout aussi unilatéralement, que les représentants départementaux ont ainsi décidé en pleine conscience de mettre fin à toutes les actions, indispensables à la santé bucco-dentaire de nos concitoyens, non reconnues et effectuées depuis des années à titre quasi-bénévole par la profession. Un autre volet de ce plan d’action consistera à identifier la sous valorisation de certains actes, qui deviendront dans ce nouveau contexte irréalisables.

Source : Règlement arbitral : Rejoignez la résistance