Trois jeunes diplômés sortis de cette école privée portugaise de La Garde, dans le département du Var, ont été inscrits au Conseil de l’Ordre, ce qui alarme deux syndicats de dentistes.
Le vrai visage des réseaux de soins par F BIZARD
Polémique après l’installation de dentistes formés dans une école privée
Les syndicats de dentistes contestent l’autorisation d’exercer accordée par le Conseil de l’ordre du Var à trois anciens élèves du Clesi, organisme désormais interdit d’enseignement.
Source : Polémique après l’installation de dentistes formés dans une école privée
argumentaire justifiant de la non-conformité des diplômes CLESI
Votre section locale de la CNSD a transmis au président du conseil de l’ordre les courriers envoyés par la CNSD aux ministres de la Santé, de l’Enseignement Supérieur et à la Directrice de la DGOS, pour les alerter sur la situation des inscriptions ordinales au tableau des diplômés de l’ex “Université Pessoa” devenue CLESI, et leur demander de questionner l’Etat portugais sur ce dysfonctionnement qui paraît majeur.
On y trouve l’argumentaire justifiant de la non-conformité de ces diplômes.
L’Ordre est, sans aucun doute réglementaire possible, le garant de la conformité des parcours de formation des praticiens diplômés en Europe demandant à être inscrits au tableau de l’Ordre.
Ainsi, en cas de doute, et ici les deux années en France encore sous le coup de la justice non seulement le justifient mais l’appellent à mon avis, l’Ordre départemental peut parfaitement et légitimement demander les détails de ce parcours CLESI, et faire vérifier par l’ONCD la conformité de l’enseignement suivi avec les règles européennes d’équivalence des diplômes, ceci avant d’accepter ou de refuser l’inscription demandée.
C’est pour cela que votre syndicat s’est donc permis d’alerter l’Ordre de Meurthe et Moselle sur cette situation en lui demandant, si le cas se présentait, que le Conseil Départemental assume ses missions et responsabilités, même si, à l’évidence, les refus d’inscriptions seront probablement contestés en justice (article L4112-4 du Code de la Santé Publique).
Marc Aymé
président SCDMM
Lettre à Mme Agnès BUZYN
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Lettre à Mme Cécile COURREGES
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Lettre à Mme Frédérique VIDAL
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Médecine : les stratégies des étudiants pour contourner le « numerus clausus »
Alors que les facultés sont bondées en première année, un nombre croissant de jeunes tentent leur chance dans d’autres pays d’Europe aux universités moins sélectives.
Source : Médecine : les stratégies des étudiants pour contourner le « numerus clausus »
En Europe, 10 % des diplômés en chirurgie dentaire n’ont jamais soigné un patient
Une enquête réalisée au sein de l’Union européenne a révélé des écarts de formation conséquents pour un diplôme équivalent, notamment concernant l’expérience clinique
Source : En Europe, 10 % des diplômés en chirurgie dentaire n’ont jamais soigné un patient
Radio Brunet : “Je refuse que ma mutuelle m’impose de voir tel ou tel opticien ou tel professionnel de santé !”
Le scandale des réseaux de soins révélé au grand jour ! – Frédéric Bizard
Le rapport IGAS destiné au législateur confirme les dérives liberticides et inégalitaires des réseaux de soins et justifient leur abrogation
Source : Le scandale des réseaux de soins révélé au grand jour ! – Frédéric Bizard
Prochain AFTER CAB . lundi 6 novembre !?
Dentistes : le débat est-il déjà plombé ?
Alors que les syndicats, la CPAM et les mutuelles reprennent le chemin des négociations conventionnelles, Émilie Krai-Simon, chirurgien-dentiste installé dans les Vosges, pointe les dents creuses des discussions en cours.VU 2435 FOIS LE 05/10/2017 À 05:01 MIS À JOUR À 06:521RÉAGIR1 / 5Photo HD Émilie Krai-Simon estime que le débat sur les tarifs élude les enjeux de santé. Photo Patrice SAUCOURT REAGIRLes discussions entre les partenaires sont relancées. Depuis le 15 septembre, syndicats de chirurgiens-dentistes, l’assurance maladie et les mutuelles se retrouvent pour reprendre les négociations conventionnelles rompues début 2017 et portant sur la réforme des tarifs. Le Dr Émilie Krai-Simon, chirurgien-dentiste meurthe-et-mosellan dont le cabinet se trouve à Dompaire, dans les Vosges, note que le règlement arbitral élaboré sous le précédent gouvernement a certes été reporté d’un an (N.D.L.R : au 1er janvier 2019).« Pas les salariés des mutuelles »Mais elle qui milite au sein de l’active Cellule de coordination des dentistes libéraux (CCDeLi) relève surtout les dents creuses du débat, comme ses nouveautés. La principale et la promesse faite par Emmanuel Macron, durant la Présidentielle, d’un « reste à charge 0 » sur les prothèses dentaires d’ici 2022. La Sécurité sociale ne prévoyant pas d’augmenter sa quote-part, les mutuelles n’ont pas tardé à réagir via Thierry Beaudet, le président de la puissante Mutualité française. Il estime que sans plafonnements, le coût pour les complémentaires, pour les seules prothèses dentaires, sera d’un milliard d’euros. Hors de question, fait-il savoir, tout en réclamant aux chirurgiens-dentistes d’accepter des efforts. « Nous n’y sommes pas opposés », répond Émilie Krai-Simon. Encore faut-il savoir de quoi l’on parle. D’abord, et c’est une crainte largement partagée dans sa profession, le système du plafonnement « revient à accepter d’être le salarié des mutuelles ». Un autre risque est de voir les plafonnements baisser les années à venir. Deux perspectives inenvisageables pour des spécialistes qui tiennent au caractère libéral de leur profession. Et puis, il s’agit de plafonner quoi ? Les prothèses ? Ces « Amalgames » encadrés par une convention négociée il y a 40 ans ? Et les implants ? Pour ces derniers ils ne sont pas remboursés. « Or, dessus, il peut y avoir des prothèses. De même que sur les appareils dentaires », insiste Émilie Krai-Simon qui a le sentiment qu’on élude le sujet principal : « la santé dentaire ». À l’entendre, « il est possible de réduire le nombre de caries, de déchaussements (N.D.L.R : la Sécurité sociale ne couvre aucune intervention liée aux maladies parodontales) », dit-elle. Comment ? « Par la pose, de manière préventive, de vernis fluorés, de tests salivaires… ». Autant d’actes en amont qui, « comme en Suisse, en Allemagne et dans les pays nordiques », permettraient de déplacer le curseur d’une politique centrée sur la dépense à une réelle politique de santé dentaire.
Alexandre POPLAVSKY
Source : Edition de Nancy Ville | Dentistes : le débat est-il déjà plombé ?