Circulaire mail n°1 VŒUX 2018

Meilleurs vœux !

ASSEMBÉE GÉNÉRALE
Il reste des places pour le
repas à 45 € . . .
Venez nombreux !

PRIMES MACSF
Depuis le 1er janvier 2017, ce n’est plus la CNSD mais la MACSF qui appelle directement vos primes de Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) et de Protection Juridique.
Pour 2018, la prime RCP de base au tarif CNSD passe à 320€, plus 20€ de fond de garantie. Si votre appel RCP de base excède ce montant, veuillez nous informer pour que nous puissions intervenir.
Le montant de la prime Protection Juridique Professionnelle quand à lui reste inchangé à 74€.
A noter que la MACSF a inclus cette année, sans majoration de tarif, l’assistance psychologique et l’assistance E réputation.
Pour les autres assurances RCP relatives à l’implantologie, elles sont individuelles évoluent avec un pourcentage d’augmentation annuel. Si vous vous interrogez quant aux montants de vos cotisations, relayez nous vos interrogations.

COTISATION SYNDICAT : SURVEILLEZ VOS MAILS !
Appel par MAIL uniquement, lundi 22 JANVIER prochain

BONNE ANNÉE !

 

Marc Aymé

Arrêté du 30 décembre 2017 modifiant l’arrêté du 19 avril 2017 modifiant l’arrêté du 30 mai 2006 modifié pris pour l’application des articles L. 162-9 et L. 861-3 du code de la sécurité sociale et relatif aux soins dentaires prothétiques ou d’orthopédie de

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Source : Arrêté du 30 décembre 2017 modifiant l’arrêté du 19 avril 2017 modifiant l’arrêté du 30 mai 2006 modifié pris pour l’application des articles L. 162-9 et L. 861-3 du code de la sécurité sociale et relatif aux soins dentaires prothétiques ou d’orthopédie de

Tarifs dentaires : fausse Information

Contrairement à ce qu’annoncent certains médias et le site Service Public.fr, de « nouveaux » tarifs dentaires ne s’appliqueront pas au 1er janvier 2018.
Le Conseil Constitutionnel a validé hier, jeudi 21 décembre, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, dont l’article 62 (ex 44) avait fait l’objet d’un recours par des parlementaires socialistes et France Insoumise, qui défendaient le maintien de l’application au 1er janvier 2018 des dispositions prévues par le Règlement Arbitral.
Ainsi, le Conseil Constitutionnel confirme le report au 1er janvier 2019 de l’application des dispositions relatives au plafonnement tarifaire des actes prothétiques et des revalorisations tarifaires des soins bucco-dentaires.
Ce report a pour objectif de donner toutes ses chances de succès à la négociation conventionnelle en cours entre les syndicats dentaires, dont la CNSD, l’Uncam et l’Unocam.
Mais la négociation est actuellement figée à cause de l’engagement politique du « reste à charge zéro » pris par Emmanuel Macron. Son financement et ses applications n’ayant pas été anticipés, cette promesse électorale est devenue un point de crispation sur lequel butent l’Etat, les financeurs et les syndicats.
Les négociateurs de la CNSD mettent tout en œuvre pour finaliser une nouvelle convention qui viendra écraser le règlement arbitral.
Si les patients ne doivent pas être induits en erreur par des annonces médiatiques prématurées, ils doivent être également assurés que la CNSD se bat pour une amélioration de leurs remboursements et une meilleure cohérence économique de l’activité des chirurgiens-dentistes.
2017.12.22_CP_Tarifsdentaires_fausse_Information

plein éran

 

Négociation en panne

L’effet Macron a figé la négociation. Après trois mois de palabres, où chacun a dit et redit ses objectifs, priorités, craintes et contraintes, et cherché à tirer les leçons de l’échec de l’avenant n° 4, on pouvait espérer un démarrage de la vraie négociation à partir de propositions concrètes annoncées pour le 15 décembre.
Il n’en a rien été en raison du maelstrom provoqué par la promesse électorale de « reste à charge zéro » (RAC 0).
Tout est aujourd’hui bouleversé par cet engagement politique non préparé. La CNSD avait immédiatement mis en garde sur son coût et ses conséquences, ce qui a permis de faire prendre conscience au gouvernement de la complexité de mise en œuvre d’une telle mesure, de revoir ses ambitions à la baisse et de limiter le RAC 0 à un panier dit indispensable. On évoque désormais trois, voire quatre paniers, avec des graduations tarifaires allant de l’opposabilité à la liberté tarifaire. Cela suppose de les définir, ce qui dans notre domaine est très complexe…
L’usine à gaz se profile ! Et il manque un élément essentiel : quel sera le financement dévolu à cette promesse présidentielle qui redistribue les cartes du rééquilibrage tel qu’il devait être négocié à l’origine, au point que ce RAC 0 est devenu le point « crispant » sur lequel État, financeurs et syndicats buttent ? Pour l’instant, on tourne en rond !
Certes, les trois mois écoulés n’ont pas été inutiles ! Ils ont permis d’établir la méthodologie visant au calcul du coût des revalorisations et de l’impact des baisses des tarifs de prothèse. Cette étape préalable avait fondamentalement fait défaut lors de la précédente négociation. En effet, dès janvier, la CNSD avait contesté les chiffrages annoncés. La mise à plat de la méthode, réclamée par la CNSD, a permis d’identifier les erreurs et de mettre en lumière le profit des baisses tarifaires dont bénéficiaient les assureurs complémentaires.
C’est ainsi que la CNSD a prouvé qu’il était possible avec le budget annoncé, d’obtenir mieux en matière de revalorisations tant en valeur qu’en volume d’actes, et de remonter les plafonds en diminuant le nombre de prothèses concernées. Ces projections plus avantageuses pour les praticiens, ont été présentées en séance de négociation et expliquées lors de l’assemblée générale confédérale du 14 décembre.
Point positif, la CNSD enregistre avec satisfaction que nombre de ses propositions dans le domaine de la prévention ont été entendues. Notamment une expérimentation de prise en charge globale de la prévention et d’un parcours incitatif de santé donnant la possibilité d’une meilleure prise en charge sur la prothèse. Cela fait longtemps que nous appelons de nos vœux cette innovation, qui, si elle se concrétise, sera une première dans le système de santé français.
Nous sommes à mi-parcours d’une âpre négociation, en panne faute de propositions chiffrées, lesquelles « devraient » être annoncées le 2 février. Pour la CNSD, les choses sont claires.
Elle avait accepté de revenir à la table des négociations pour obtenir mieux que l’avenant n°4. C’est toujours vrai. Mais il ne saurait être question que la promesse Macron du RAC 0 vienne remettre en cause le deal du rééquilibrage, et que les chirurgiens-dentistes fassent les frais de cette annonce. En tenant compte de ce nouvel état des lieux, la CNSD ne signera donc un texte que si, in fine, l’objectif initial est atteint, et que le bilan global qui intègrera le RAC 0 est positif pour les chirurgiens-dentistes.

 

Catherine Mojaïsky
Présidente confédérale
@chmjsk

 

Retrouvez le compte-rendu de la séance de négociation du 15 décembre ainsi que le modèle de rééquilibrage proposé par la CNSD.

Confédération nationale des syndicats dentaires – Actualité, Infos pratiques, Services

Source : Négociation en panne