Lors de la première vague et face aux multiples inconnues liées au SARS-COV2 et à la pénurie d’équipements de protection individuelle (EPI), des principes de précaution s’imposaient. Désormais, les données acquises de la science issues d’études internationales permettent d’affirmer que le cabinet dentaire demeure un lieu sûr pour les patients et l’équipe dentaire[1]. Les mesures d’hygiènes appliquées depuis des décennies, renforcées depuis la crise, permettent aux professionnels d’assurer une prise en charge sécurisée et continue des pathologies dentaires.
Cette continuité des soins est essentielle pour ne pas saturer les hôpitaux d’urgences qui ne peuvent généralement pas y être traitées. Un arrêt brutal de cette offre de soins aggraverait les délais de prise en charge, qui ont été amplifiés de manière importante dans les territoires suite au premier confinement et ont parfois entraîné des conséquences pathologiques particulièrement graves.
Les CDF tiennent enfin à alerter sur la nécessité d’assurer la sécurité des professionnels, grâce à des équipements et des protocoles adéquats. Ces contraintes nécessitent par ailleurs une adaptation de la prise en charge des actes par l’Assurance maladie.
De même, des mesures pour assurer la continuité de la chaîne d’approvisionnement doivent être prises pour maintenir la prise en charge des patients.
De leur côté, les chirurgiens-dentistes prennent toute leur responsabilité pour continuer leur mission sur le terrain
[1] https://www.ada.org/~/media/ADA/Publications/ADA%20News/Files/ADAJ_1930.pdf?la=en