FSDL : MANIPULATION MÉDIATIQUE ANTI-CNSD !

La FSDL dans son combat de diffamation contre la CNSD continue sa propagande et sa manipulation sur les réseaux sociaux !

Pourquoi ?:
Une patiente d’un cadre de la FSDL a reçu à la suite d’un dépôt d’un devis dentaire, une réponse de sa complémentaire HFP : harmonie fonction publique. Ce courrier lui annonce “qu’aucune prise en charge n’est possible avec un dentiste non conventionné CNSD ”. 
Ce courrier est évidemment une bourde monumentale du gestionnaire HFP en charge de la réponse.

La CNSD a évidemment immédiatement réagi et envoyé un courrier au Président de cette mutuelle que vous trouverez ci-joint.


es pratiques abusives des complémentaires santé en matière de renseignements médicaux . liens.

Malheureusement, la FSDL n’a rien trouvé de mieux que d’attaquer la CNSD sur le terrain des protocoles sans aucune demande de renseignements au préalable… L’éditorial de son Président, Patrick SOLERA, mis en ligne le 13 juin, est sans ambiguïté en s’intitulant « La CNSD, un réseau de soins ? ».

         http://www.fsdl.fr/edito/la-cnsd-un-reseau-de-soins/

Alors que nous sommes en train d’œuvrer juridiquement et politiquement contre le règlement arbitral, la troisième partie de cette contestation ayant lieu à la rentrée.  Ces actions FSDL sont regrettablement inappropriées et clivantes pour notre combat et notre profession.  La FSDL se trompe encore une fois de cible !

Circulaire mail n°17 – REUNION

ATTENTION à l’action CMU-C prévue par la CNSD :

CONFUSIONS de DATES  !!!

Dans le planning CNSD d’actions, on lit d’appliquer les tarifs CMUC du RA à partir du premier mai.
Or comme je vous l’ai précisé dans la dernière circulaire, la parution au Journal Officiel (JO) du 25/04/2017 de l’arrêté relatif à la CMUC ( AFSS1709691A) ne  fixe qu’au  
01/10/2017  la mise en œuvre des nouveaux tarifs CMUC définis dans le règlement arbitral.
Donc pas avant octobre  !!
Si le logiciel dentaire bloque les tarifications CMUC forfaitaires, un devis établi à des honoraires supérieurs entraînerait des poursuites possibles contre lesquelles nous ne pourrons rien  !!!!!
ATTENTION donc à n’appliquer qu’au premier octobre cette action, car le JO a changé la donne du RA initialement publié.

REUNION à la Maison Dentaire (4ème étage 25/29 rue de Saurupt Nancy)
Mercredi 5 juillet à 20H30
Règlement Arbitral :

enjeux et actions de la CNSD
Venez mesurer la réalité du RA et le travail de la CNSD au niveau national
Peut-être parler des comités (CCDeLi) qui se veulent asyndicaux . . . leurs actions ?
TOUS sont bienvenus, syndiqués ou non

RECOURS CNSD contre le RA :

VERITABLE ACTION POUR OBTENIR SON RETRAIT

C’est parti : la CNSD a déposé le 24 mai au Conseil d’État sa requête en annulation contre le règlement arbitral.
En démontrant les nombreuses illégalités dont serait entaché ce règlement arbitral, elle demande au Juge administratif de prononcer son annulation.
À l’appui de la démonstration, elle a déposé également une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), dénonçant la manipulation de la loi par l’ex Ministre de la Santé, au mépris des garanties constitutionnelles qui protègent le dialogue social.
Parallèlement, pour renouer ce dialogue social, la CNSD demande à la nouvelle Ministre de la Santé de suspendre l’arrêté d’approbation du règlement arbitral, afin que les partenaires conventionnels puissent se retrouver, à nouveau, autour de la table des négociations et œuvrer ensemble pour une meilleure prise en charge et un meilleur accès aux soins bucco-dentaires des français.
A moins de volonté d’accélération judiciaire, les résultats sont attendus dans plus de trois mois . . . il nous faudra donc continuer à nous battre contre ce RA tant qu’il restera en vigueur  !!!

Bien cordialement
Marc Aymé

INCERTITUDES MAJEURES !

Il est une certitude : sans évolution, les dispositions du règlement arbitral s’appliqueront le 1er janvier 2018. Empêcher cette mise en oeuvre est un objectif affiché par toutes les composantes de la profession, mais nul ne peut aujourd’hui prédire l’avenir tant les options sont multiples.

 

Première option : la nouvelle ministre, Agnès Buzyn, revient sur le règlement arbitral en prenant un arrêté d’annulation du texte d’approbation. Elle effacerait ainsi les dégâts occasionnés par Marisol Touraine, mais cette option, très improbable, signifierait aussi un retour à la case départ, vers une situation d’avant la négociation qui ne satisfaisait personne, même si certains en viennent aujourd’hui à l’idéaliser.

 

Deuxième option, et conclusion identique : transmission de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par le Conseil d’État au Conseil constitutionnel, et décision favorable au plus tard en novembre, qui aboutirait à une annulation de l’article 75 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS), et par ricochet du règlement arbitral. Là encore, retour à la case départ. Et rien n’aurait changé sur le dossier bucco-dentaire.

 

Troisième option : la ministre joue la carte du dialogue et soutient auprès de l’Uncam et de l’Unocam la réouverture de négociations, afin d’aboutir à un texte qui écraserait le règlement arbitral. La discussion reprendrait dans un climat plus serein, mais ne pourrait aboutir que si des évolutions existent par rapport aux dernières propositions de janvier.
Ce scénario peut être amélioré par l’introduction dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) d’une disposition suspendant le règlement arbitral si les négociations n’ont pas abouti fin 2017.

Dernière option : les négociations reprennent mais n’aboutissent pas (ou n’ont pas lieu), l’article 75 n’est pas remis en cause par le Conseil constitutionnel, et le règlement arbitral s’applique. Les recours devant le Conseil d’État pourront encore le remettre en cause, totalement ou partiellement, mais pas avant mi-2018.

 

Pour la CNSD, une conviction : le retour à la situation antérieure sans perspective d’évolution, serait une victoire à la Pyrrhus.
Certes, nous retrouverions des honoraires libres, mais pour combien de temps ? Les annonces du président Macron de reste à charge zéro sur la prothèse reposeront très vite la question de la régulation. Si nous ne sommes pas capables de porter des propositions, c’est le législateur qui tranchera… Plus personne ne doit en douter, surtout ceux qui étaient persuadés que le règlement arbitral était une menace en l’air.

 

La CNSD a démontré sa capacité à dire non, c’est indéniable. Mais elle porte toujours une ambition forte : corriger les déséquilibres du financement des soins, préserver la qualité, permettre de soigner autrement, donner des moyens à la prévention, améliorer l’accès aux soins et la santé bucco-dentaire des Français, permettre la liberté de choix du patient et combattre la marchandisation.

 

Cette ambition, elle la dira à la ministre et lui demandera de la porter avec nous. Le retour en arrière ou le statu quo ne peuvent pas être des options acceptables !

 

Catherine Mojaïsky
Présidente confédérale

Confédération nationale des syndicats dentaires – Actualité, Infos pratiques, Services